Hadj Khelil dans Le Parisien

21 Mar 2009 | Actualités | 0 commentaires

Voici un article signé par Gwenael Bourdon pour Le Parisien

 

Hadj Khelil poursuit son incroyable parcours. L’ancien trader, qui a créé il y a sept ans une société de commercialisation de dattes, se lance dans la chronique radio.

 

Au micro de la radio BFM, il raconte ses premiers pas d’entrepreneur au Salon international de l’agroalimentaire, vante les mérites d’Internet, plaisante avec les journalistes… Dans sa nouvelle chronique diffusée demain à 19 h 45 et rediffusée dimanche à 13 h 45, Hadj Khelil parlera de la crise économique, et s’étonnera que « tout le monde parle des subprimes, mais que personne ne cherche vraiment à savoir où ça brûle… ». Voilà quatre mois que ce jeune patron se familiarise avec le métier de chroniqueur radio.

 

Quatorze minutes, une fois par mois. « Ça me demande six ou huit heures de préparation à chaque fois ! Dire qu’au début, je pensais pouvoir tenir deux heures ! » s’exclame le trentenaire. Il faut dire qu’il a la tchatche, Hadj Khelil. Capable de parler durant des heures de son entreprise, Bionoor, fondée en 2002 à Aulnay-sous-Bois. Le jeune homme venait alors de lâcher son costume de trader et sa salle de marchés londonienne. « J’avais envie de travailler pour moi », explique-t-il.

 

Une belle réussite, puisque cette société spécialisée dans la commercialisation de dattes et autres produits « équitables et éthiques » algériens affiche un taux de croissance de 10 à 15 % par an. « Mais on continue à inventer tous les jours, surtout dans cette période de crise où l’on voit des géants s’effondrer », confie-t-il. La petite entreprise est peut-être un peu plus à l’abri que d’autres.

 

Lorsqu’il a fondé Bionoor avec deux copains d’enfance, Hadj Khelil avait misé sur l’autofinancement. Pas d’emprunt bancaire, pas de dettes : une bénédiction en ces temps troublés. « On n’avait pas eu le nez creux, c’est juste que les banquiers ne voulaient pas nous aider », précise-t-il.

 

La société compte aujourd’hui une quarantaine d’employés dont la majorité travaille sur les plantations d’Ouargla dans le Sud algérien. Mais elle veut aujourd’hui explorer une voie nouvelle : celle de la compensation carbone.

 

Ce procédé consiste pour une entreprise à compenser les émissions de carbone liées à son activité par la plantation d’arbres. Un principe que Bionoor s’est déjà appliqué à elle-même, en nouant un partenariat avec l’association des Brigades vertes :

 

« Sur chaque kilo de dattes vendu, on prélève une somme qui finance la plantation d’arbres au Sénégal. La subvention atteint entre 5 000 et 10 000 € par an », explique Hadj Khelil.

600 à 700 arbres ont déjà été plantés dans la région du Sahel. Le chef d’entreprise veut maintenant devenir prestataire auprès d’autres sociétés. Il affirme avoir déjà quatre ou cinq clients potentiels. L’objectif : « Planter 10 000 arbres en 2014. »

 

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